Boisset-1975-Dupont Lajoie

Dupont Lajoie
1975 - 1hre 43
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Dupont Lajoie
1975 - 1hre 43

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Réalisation : Yves Boisset
Scénario : Jean-Pierre Bastid et Michel Martens
Dialogues : Jean Curtelin
Musique : Vladimir Cosma

Distribution:

Jean Carmet : Georges Lajoie

Isabelle Huppert : Brigitte Colin

Ginette Garcin : Ginette Lajoie

Jean Bouise : l'inspecteur Boular

Jean-Pierre Marielle : Léo Tartaffione

Jacques Villeret : Gérald

Pierre Tornade : Colin
Pascale Roberts : Madame Colin
Michel Peyrelon : Albert Schumacher
Robert Castel : Loulou
Abderrahmane Ben Kloua : Said
Pino Caruso : Vigorelli
Victor Lanoux : le fort à bras
Mohamed Zinet : le frère de Said
Jacques Chailleux : Léon Lajoie
Henri Garcin : un haut fonctionnaire

Comme chaque année au début du mois d'août, Georges Lajoie ferme son café parisien pour descendre dans le Midi en compagnie de sa femme et de son fils Léon. Malgré la présence, à proximité, d'un chantier où les ouvriers arabes prédominent, les Lajoie retrouvent avec plaisir leur camping habituel et les visages familiers: Loulou, le responsable du terrain, Maître Schumacher et son épouse, et enfin les Colin et leur fille Brigitte. Un soir, au cours d'un bal, Georges est bousculé par un Nord-Africain; il réagit violemment, mais la bagarre est évitée de justesse... A quelques temps de là, fuyant la foule bigarrée qui participe à l'émission Inter-Camping, Georges surprend Brigitte allongée dans l'herbe, à demi-nue; il perd la tête, tente de la violer et la tue accidentellement.

Pour dissimuler son crime, Georges dépose le corps à côté du logement des immigrés. A la suite de ce meurtre, le camping est en émoi. Malgré sa douleur, sous la pression de ses amis, Colin se rallie à l'idée d'une prompte vengeance. La nuit venue, une ratonnade est organisée: un arabe est assassiné, un autre est roué de coups. Pour éviter une flambée de violence, les autorités imposent un non-lieu. Les vacances sont gâchées, chacun décide de s'en retourner sur le champ. A Paris, derrière son comptoir, Georges raconte aux clients ses prouesses contre les "ratons". Un arabe s'encadre dans la porte et brandit un fusil. Georges blêmit en le reconnaissant. Il tente de l'apaiser, mais deux coups de feu retentissent...