Rozier-1976-Les naufragés de l'île de la Tortue

Employé d'une agence de voyages à Paris, Jean-Arthur Bonaventure, au nom prédestiné, s'ennuie derrière son guichet. Aussi, avec l'aide de son ami Joël Dupoirier, dit Gros Nono, décide-t-il d'échafauder un projet révolutionnaire, qui devrait le sortir de sa monotonie quotidienne. Il s'agit de proposer une nouvelle formule de croisière touristique et exotique où, pour "3 000 F rien compris" chaque client pourra revivre sur une île déserte l'expérience de Robinson Crusoé. Cette idée reçoit l'agrément total des patrons de l'agence, mais un problème se pose: où trouver, aujourd'hui, une île déserte? Aussi, pendant que tout le monde s'agite et s'active aux préparatifs publicitaires, Jean-Arthur Bonaventure est envoyé en voyage d'études aux Caraïbes, avec Gros Nono comme assistant. Mais le collaborateur de la première heure se soucie moins de voyage que de s'acheter une nouvelle voiture. Et le jour du départ, à l'aéroport, Bonaventure voit s'accrocher à ses basques un inconnu, aussi gros que Joël, qui n'est autre que le frère de ce dernier, Bernard Dupoirier, dit Petit Nono. Sa colère passée, le conquérant au chapeau de paille accepte ce compagnon inattendu. Après maintes difficultés, Bonaventure trouve enfin, l'endroit idéal, et n'a, dès lors, plus qu'à attendre l'arrivée des premiers clients. Mais l'acheminement de ceux-ci vers l'île n'est pas de tout repos: les embûches, le climat tropical, les marches à pied dans les montagnes, les longues traversées, font naître de sévères tensions dans le groupe. Tout le monde remet en cause, et soi-même, et les autres, et le but même du voyage. Bonaventure qui avait disparu, est retrouvé en prison. L'aventure de l'Ile de la Tortue se termine là où elle avait commencé, à Paris, dans les sinistres locaux de l'agence que Jean-Arthur a ouverts pour son propre compte.

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