Réalisation et scénario : Luis Buñuel
Assistants : Pierre Unik, Sanchez Ventura
Il s'agit d'un tableau extraordinairement fort, quoique totalement dénué de sentimentalisme, de la pauvreté, de la maladie, de la faim et de l'ignorance qu'une nation censément chrétienne et civilisée semble tolérer en son sein.
Les maux physiques, psychologiques et sociaux sont observés calmement par une caméra froide et impartiale. Bunuel ayant compris que les images en elles sont beaucoup plus parlantes que tous les commentaires.
Cela ne l'empêche pas d'insérer des plans de richesses exposées dans les églises catholiques et, comme on l'apprendra plus tard, il ne dédaigne pas de tuer une chèvre ou d'étaler du miel sur unâne malade (pour attirer un mortel essaim d'abeilles)
Les maux physiques, psychologiques et sociaux sont observés calmement par une caméra froide et impartiale. Bunuel ayant compris que les images en elles sont beaucoup plus parlantes que tous les commentaires.
Cela ne l'empêche pas d'insérer des plans de richesses exposées dans les églises catholiques et, comme on l'apprendra plus tard, il ne dédaigne pas de tuer une chèvre ou d'étaler du miel sur unâne malade (pour attirer un mortel essaim d'abeilles)