René
2001 - 1hre 21
Irene
2009 - 1hre 21
Pater
2011 - 1hre 41
Réalisateur: Alain Cavalier
Distribution:
Joël Lefrançois (René)
Nathalie Malbranche (Anne)
Nathalie Grandcamp (Claudine)
Emmanuelle Grancamp (Sarah)
Jeannine Malbranche (la mère de René)
Thomas Duboc (Etienne)
Guy-François Malbranche (Lucien)
Comédien vivotant, plutôt pas trop mal, en Haute-Normandie, en montant des spectacles dans les écoles et les collèges, René ne va pas bien. Sa compagne, Anne, le quitte. Et, surtout, il se sent trop gros : peut être y a-t-il un rapport entre ses 155 kilos et son désarroi sentimental ? René va commencer un régime. Objectif : descendre au moins à 100 kilos. Ce sera dur : c'est qu'il aime trop abuser des bonnes choses, René ! Il répète ses spectacles avec son copain Étienne, le musicien. Mais la solitude lui pèse : il essaie de renouer avec Anne, qui elle aussi a du mal à se séparer de lui. Il se rend chez son frère, Lucien, qui a repris l'atelier paternel, pour voir sa mère. Elle lui confectionne de fort caloriques gâteaux, et ne comprend guère son régime. Et voilà que, sans raison bien claire, René demande sa part de la succession paternelle, créant un certain désarroi familial ! Bientôt, Anne lui annonce qu'elle ne reviendra pas. Entre deux spectacles, René retrouve son ex-épouse, Claudine, et sa fille Sarah. Celle-ci va bientôt l'assister dans ses spectacles, et ne déplaît pas à Étienne. Ample ombre au tableau, des analyses donnent à penser qu'Étienne pourrait avoir une leucémie. Le pari de René, lui, semble gagné : il a perdu 30 kilos, et le fête avec Anne. Le travail va bien, les contrats sont renouvelés. René re-naît...
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Réalisateur: Alain Cavalier
Collaborateur scénaristique: Françoise Widhoff
Distribution:
Alain Cavalier (dans son propre rôle)
À la mort de sa mère, Alain Cavalier, 78 ans, ressent l’urgence de consacrer un film à celle qui partagea sa vie à la fin des années 1960 et se tua en voiture en janvier 1972 : Irène, donc ; Irène, enfin. Irène Tunc, Miss France 1954, mannequin puis actrice de seconds rôles, entre autres pour R. Enrico, Resnais, Truffaut et Cavalier lui-même (dans La Chamade). Mais ce n’est pas de cette Irène publique que Cavalier veut nous parler, c’est de son Irène, de leur relation amoureuse, orageuse, passionnée, douloureuse parfois. Comme il le fait maintenant depuis des années, le "filmeur" prend donc sa caméra numérique et, l’oeil rivé à son viseur, revisite des lieux et des objets qui gardent encore la trace de l’absente. Au long de cette reconstruction de leur histoire, Cavalier se parle et nous parle, mezzo voce, d’elle et lui avant l’accident, de lui maintenant aussi. Comment peindre celle qui n’est plus ? Comment décrire l’intimité dissoute de deux corps et deux âmes ? Cavalier hésite, filme ses carnets quotidiens de 1970 à 1972, veut les brûler, renonce, s’y plonge et nous y plonge. Il filme la maison où il a attendu en vain le retour d’Irène, nous dit la sidération anesthésiante, la culpabilité. Il est tenté d’abandonner son projet ou de faire incarner Irène par Sophie Marceau. Les deux s’avèrent impossibles : la figure d’Irène est trop présente, exigeante en quelque sorte. De chambres d’hôtel en maisons prêtées, du Nord au Sud, de Paris à Lyon, Cavalier nous donne à imaginer une Irène qui ressemble à ses souvenirs, qu’il fait surgir pli à pli, au fil d’un lent dévoilement presque impudique et pourtant magnifique. Si l’on excepte quelques photos d’Irène, si belle, si charnelle, et une séquence où le cinéaste se filme dans un miroir après une chute, la représentation humaine est absente de ce récit qui ne parle pourtant que d’humanité. C’est à l’aide de quelques objets que Cavalier permet aux souvenirs de s’incarner. Une couette pliée : c’est une des attitudes d’Irène ; un oeuf, une pastèque et une pince suffiront pour évoquer à la fois la naissance de Cavalier et l’avortement qui mutila Irène... "Je suis un subjectif qui ne se nourrit que d’objectif" a dit le cinéaste lors d’une conférence à la Cinémathèque. Cette phrase prend ici tout son sens. Car, si Cavalier ne s’épargne pas et creuse sans ménagements ses remords, c’est effectivement de sa mémoire seule, de son regard, de sa voix qu’Irène renaît pour nous, avec sa fragilité, son instabilité, ses souffrances mais aussi sa générosité, sa fougue, sa grâce. La rigueur de l’écriture et du montage sous-tend cette enquête qui creuse la singularité d’un amour unique pour atteindre à l’universel. Le Tombeau (hommage à un ou une disparue) était un genre musical et poétique. Grâce à Cavalier, au passionnant et bouleversant mausolée qu’il a construit pierre à pierre pour Irène, et qui abritera désormais leur amour, c’est devenu également un genre cinématographique.
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Réalisateur: Alain Cavalier
Collaborateur scénaristique: Françoise Widhoff
Distribution:
Alain Cavalier • Bernard Bureau • Jonathan Duong • Hubert-Ange Fumey • Jean-Pierre Lindon • Manuel Marty • Claude Uzan • Alexandre Widhoff • Grégory Widhoff • Jean Widhoff • Régis d' Audeville • Josette Baron • Thibault de Chateauvieux • Jérémy Flament • Olivier Mallet • Dominique Solliec • Nicolas Wecker
Alain Cavalier et Vincent Lindon dégustent des truffes. Ils veulent travailler ensemble. Alors voilà : le premier va jouer le président de la République et le second sera son Premier ministre. Le Président l’a choisi pour mener à bien une dernière réforme avant la fin de son quinquennat : créer un salaire maximum. Le Premier ministre dirige une entreprise prospère. Le Président lui demande de la vendre. Le Premier ministre ne croit pas qu’il soit souhaitable d’"abandonner" ainsi ses employés. Ils s’habillent avec de belles chemises. Cavalier n’a pas de cravate convenant à son personnage. Chez lui, Lindon lui en propose une, superbe, et lui montre sa collection de chaussures. Il n’en jette jamais aucune. Le Premier ministre et le Président s’opposent sur le salaire maximum : le premier propose qu’il soit de un à dix fois le salaire minimum, le second préfère une amplitude de un à quinze. Le Président, ne souhaitant pas se présenter aux prochaines élections, propose au Premier ministre de le faire. Mais la loi sur le salaire maximum est impopulaire, et le Premier ministre, refusant de céder, n’est pas soutenu par leur groupe. Il donne sa démission. Le Président devient le candidat officiel, tandis que lui se présente sans parti. Il gagne le premier tour contre le Président. Mais il perd le second. Les deux hommes se retrouvent alors pour dîner. Le Président transmet à l’autre sa Légion d’honneur, en signe de confiance en son avenir politique. Lindon est ravi.
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