L'honneur d'un Capitaine
1982 - 1hre 35
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L'honneur d'un Capitaine
1982 - 1hre 35
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Nicole Garcia et Georges Wilson
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Réalisateur: Pierre Schoendoerffer Scénariste: Jean-François Chauvel, Pierre Schoendoerffer et Daniel Yonnet
Distribution:
Nicole Garcia (Patricia Caron)
Jacques Perrin (Le capitaine Marcel Caron)
Georges Wilson (Le bâtonnier)
Charles Denner (Le maître Gillard)
Georges Marchal (Le général Keller)
Claude Jade (maître Valouin)
Alain Bastien-Thiry (Pierre Caron) • Patrick Chauvel (Schuster) • Jean Depusse (l'adjudant) • Jean-Pol Dubois (Dubois, du service cinéma) • Robert Etcheverry (commandant Guillou) • Pierre Fromont (général Garnier) • Hubert Gignoux (président du tribunal) • Marc Henry (M. Riton) • Christophe Malavoy (Automarchi) • Harold Minh (Minh) • Florent Pagny (la Ficelle) • Pascal Pistacio (le Voltigeur) • Jean-François Poron (Jakez)
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Patricia Caron ne veut pas qu'on salisse la mémoire de son mari mort en Algérie. C'est ce que vient de faire, au cours d'une émission de télévision le Pr Paulet en dénonçant les actes de torture en Algérie du capitaine Caron, un brillant militaire (résistance, Indochine). Ses anciens camarades et l'armée veulent se taire. Patricia veut se battre même si elle a peu connu son mari. Elle assigne Paulet en diffamation, soutenue par un bâtonnier, oncle de Caron. Au cours du procès, Paulet, défendu par Me Gillard, passe au crible les dix-neuf jours de commandement du capitaine Caron.
Qui, selon lui, ont commencé par l'exécution d'un traître algérien qui a fait échouer une offensive et provoqué la capture de trois soldats français par les fellaghas. Faux, affirment les anciens subordonnés de Caron qui se succèdent à la barre. Caron est arrivé à la tête du bataillon le lendemain et a commencé par rétablir la discipline. Dix-huit jours ou dix-neuf, donc, consacrés à récupérer les prisonniers. Une première offensive est montée à partir d'informations extorquées de force (par la torture, dira Paulet).
Elle permet de prendre trois fellaghas mais l'un d'eux est tué après une monstrueuse erreur de transmission (volontairement, dira Gillard). L'arrestation (démentie par la défense) d'un villageois proche des fellaghas permet de localiser ceux-ci en Tunisie. Paulet dénonce la disparition de cet homme, selon lui exécuté par les hommes de Caron. Couvert par un supérieur tant soit peu activiste, le commandant Guillou, Caron passe en Tunisie. Forfaiture, affirme Gillard. C'est au cours de cette offensive que Caron est tué. A la fin du procès, la cours condamne Paulet pour diffamation: Caron est blanchi. Mais le procès a soulevé des faits qui laissent planer des doutes.
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Nicole Garcia