Les amants du Tage
1954 - 2hres 03
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Les amants du Tage
1954 - 2hres 03
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Réalisateur: Henri VerneuilAssistant réalisateur: Claude Pinoteau
Scénario: Marcel Rivet
D’après une nouvelle de: Joseph Kessel
Musique: Michel Legrand
Distribution:
Françoise Arnoul : Kathleen Dinver
Daniel Gélin : Pierre Roubier
Trevor Howard : l’inspecteur Lewis
Amália Rodrigues : Amália
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Marcel Dalio : Porfirio
Georges Chamarat : l'avocat
Ginette Leclerc : Maria
Jacques Moulières : Manuel
Betty Stockfeld : Maisie
27 août 1944, les troupes alliées libèrent Paris. Un soldat, Pierre Roubier, se précipite chez lui : il y surprend sa femme en galante compagnie et, de rage, l’abat d’une rafale de mitraillette. Il sera acquitté grâce à son avocat, qui a plaidé la légitime colère d’un héros de guerre. Exilé à Lisbonne, Pierre est taxi. Il habite chez Maria, seule avec son fils Manuel, un gamin déluré qui sert de guide aux touristes. Un jour, Pierre a conduit une jeune femme, Kathleen Dinver, à son hôtel. Son mari est mort dans un accident de voiture ; elle a hérité de sa fortune. Kathleen retrouve Pierre dans une boîte où chante Amalia, une amie de celui-ci. Les deux jeunes gens sympathisent et deviennent bientôt amants.
Un mystérieux individu, Richard Lewis, suit la jeune femme dans tous ses déplacements. Un soir, Pierre, qui a tout dit de son passé à Kathleen, voit Lewis rôder autour de l’immeuble où habite celle-ci et croit que c’est son amant. Elle le rassure, lui expliquant que la famille Dinver, persuadée qu’elle a tué son mari, a lancé sur sa trace un inspecteur de Scotland Yard, Lewis. Bien sûr, Catherine Clérand – c’est son nom de jeune fille – affirme son innocence. Convaincu, Pierre provoque Lewis à son hôtel : « Foutez-lui la paix ! Je sais. » Mais le policier insinue : « Il y a aussi ce qu’elle n’a pas dit. »
Peu après, Catherine confie à son amant qu’elle était vendeuse de parfums avant son mariage, mais ajoute : « Tout ce qui s’est passé avant toi ne te regarde pas ». Ce qui plonge Pierre dans le doute. Il relance Lewis, qui lui révèle que Dinver n’est pas mort il y a un an comme Catherine le lui a affirmé, mais il y a seulement deux mois. « Tu m’as menti » reproche-t-il à celle qu’il aime et qui rompt. « Je pars demain » annonce Pierre, à qui Porfirio, un ami d’Amalia, a retenu un passage sur un cargo en partance pour le Brésil. Catherine rejoint Pierre à la boîte d’Amalia et lui avoue enfin : « Je l’ai tué pour ne pas redevenir pauvre » « Tu vas partir avec moi » consent Pierre.
Le bateau va appareiller. Sur le quai avec Pierre, Lewis abat sa dernière carte : « Pourquoi vous a-t-elle tout avoué le jour où je lui ai retiré son passeport ? ». Pierre ne se fait plus guère d’illusions sur la sincérité des sentiments de Catherine. Celle-ci comprend qu’elle n’a qu’un moyen de lui prouver son amour : se livrer à la police. Alors que le bateau est déjà au large, Pierre voit s’éloigner sur le quai les silhouettes de Lewis et de Catherine, sa bien-aimée, dont il crie en vain le nom.
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Françoise Arnoul