Delannoy-1956-Marie-Antoinette reine de France

Réalisateur: Jean Delannoy
Scénaristes: Jean Delannoy, Philippe Erlanger et Bernard Zimmer
Adaptateur: Jean Delannoy
Dialoguiste: Bernard Zimmer







Distribution:

Michèle Morgan : reine Marie-Antoinette




Richard Todd : comte Axel de Fersen


Jacques Morel : roi Louis XVI


Jeanne Boitel : Madame Campan • Aimé Clariond : roi Louis XV • Madeleine Rousset : Madame de Tourzel • Guy Tréjean : La Fayette • Georgette Anys : émeutière • Marcelle Arnold : Madame Adélaïde • Madeleine Barbulée : Madame Sophie (non créditée) • Edmond Beauchamp : comte de Luxembourg • Jacques Bergerac : comte de Provence • Marina Berti : comtesse de Polignac • Paul Bonifas : Herman • Yves Brainville : Danton • Anne Carrère : comtesse Jeanne du Barry • Suzy Carrier : Madame Elisabeth • Daniel Ceccaldi : Jean-Baptiste Drouet • André Chanu : abbé Girard • Jean Claudio : Fouquier-Tinville • Anne Doat : Rosalie Lamorlière • Jacques Dufilho : Marat • Jacques Eyser : comédien "Joad" • Claudio Gora : Kreutz • Camille Guérini : Necker • Jean Hébey : marquis de Migennes • Jacques Hilling : duc de Brunswick • Georges Lannes : D'Avaray • Jacques Marin : crieur de journaux • Jane Marken : Madame Victoire • Jacques Morlaine : officier • Raphaël Patorni : duc de Choiseul • Marcel Pérès : Simon • Michel Piccoli : prêtre réfractaire • Olivier Richard : Dauphin (à 5 ans) • Frédéric Valmain : comte d'Artois • Jean Vinci : Toulan. • Yannick Malloire : Madame Royale • Jocelyne Darche : Madame Royale (au Temple) • Hubert Noël : ami d'Axel • Alain Saury : ami d'Axel • Pierre Still : Fabre d'Eglantine • Amédée : Sanson

En 1774, Marie-Antoinette, épouse du dauphin, lourd et maladroit, s'étourdit et s'amuse seule et incognito, comme une enfant, au bal de l'Opéra. Elle y rencontre un jeune officier suédois, le comte de Fersen, qui lui voue le plus indéfectible amour. Quelques mois après cette rencontre, le dauphin et la dauphine accèdent au trône de France. L'un et l'autre, trop jeunes pour régner et prendre une succession écrasante, seront dépassés et dominés par les événements.

Nous assistons au déroulement de la vie quotidienne du ménage royal, naissance des enfants, joie de Louis XVI qui redoutait de n'avoir point d'héritiers royaux, fêtes champêtres à Trianon, examen du budget (les dépenses de la reine sont inquiétantes), éloignement de Necker sur la demande de la jeune souveraine. Marie-Antoinette, fidèle à Louis XVI à qui elle témoigne la plus grande amitié et le plus grand respect, revoit cependant Fersen, après son retour d'Amérique. La révolution gronde. La famille royale est ramenée de Versailles aux Tuileries, et Fersen, fidèle et inlassable, prépare l'évasion qui échouera si lamentablement à Varennes.

Le roi a perdu tout prestige. La famille royale est prisonnière au Temple. Le 21 janvier 1793, Louis XVI est guillotiné. Fersen tente une dernière fois de faciliter la fuite de la reine. Mais elle refuse de quitter son fils. Et c'est le douloureux martyre de la reine des Français qui, jugée par le tribunal révolutionnaire et accusée des pires infamies, « en appelle à toutes les mères de France ». Sur le chemin qui la conduit à l'échafaud, David crayonne le célèbre et ultime croquis de Marie-Antoinette, allant à la mort. Un prêtre non assermenté se cache sous l'estrade où est dressée la guillotine et, tandis qu'il célèbre la messe, l'autel improvisé se teinte du sang de la reine.