Guiguet-1978-Les belles manières

Réalisateur: Jean-Claude Guiguet
Assistants réalisateur: Gérard Frot-Coutaz, Jean-Pierre Gardelli et Jean-François Gaté
Scénariste: Jean-Claude Guiguet
Dialoguistes: Jean-Claude Guiguet et Gérard Frot-Coutaz



Distribution:

Hélène Surgère (Hélène Courtray)


Martine Simonet (Dominique Maillard)


Emmanuel Lemoine (Camille Maillard)
Hervé Duhamel (Pierre Courtray)
Nicolas Silberg (Georges, l'amant d'Hélène)
Victor Garrivier (le juge d'instruction)
Howard Vernon (le directeur de la prison)
Philippe de Poix (le gardien chef)

Répondant à une offre d'emploi, Camille débarque un beau jour à Paris. Hélène Courtray, son employeuse, une femme d'une cinquantaine d'années encore très séduisante, déclare vouloir le considérer comme "un petit cousin de province venu aider amicalement". Cette aide consiste principalement à monter tous les jours à 18 heures son seul repas quotidien à Pierre, le fils d'Hélène, qui, depuis deux ans, vit en reclus dans sa chambre de bonne. Entre Hélène et Camille naît peu à peu un lien affectueux. Hélène interroge et Camille raconte: sa famille, ses divers travaux... De son côté, il comprend qu'elle vit séparée de son mari depuis longtemps et qu'elle a un amant qui la délaisse trop souvent et avec qui elle finit par rompre pratiquement devant lui. Un soir, battu par des vauriens, Camille rentre blessé à l'appartement et Hélène le soigne maternellement. Mais, le jour suivant, elle s'absente pour trois semaines. La veille du retour d'Hélène, Camille achète les fleurs qu'elle préfère puis il met le feu à l'appartement qu'il avait soigneusement rangé auparavant. Refusant de porter plainte, Hélène lui rend visite à la prison. Usant, par ailleurs, de ses relations, elle essaye de le faire libérer rapidement. Mais, violé par ses compagnons, Camille se pend dans sa cellule.