Elizabeth Vidal
La Cantadora l'Opéra Impossible
Mp3 @320 Kbps


La Cantadora l'Opéra Impossible

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Elizabeth Vidal
La Cantadora l'Opéra Impossible
Mp3 @320 Kbps
Un homme venu dans une ville de l'Ouest à l'occasion d'une procédure de divorce, est abordé par une jeune fille : celle-ci cherche une présence. L'homme se confie, l'intrigue, puis disparait. Resté seul, il cherche à entrer en contact avec sa femme, descendue dans le même hôtel, cette femme pour laquelle il est inconsciemment venu. Le soir, dans le salon de l'hôtel, ils parlent : de choses banales, puis d'eux-mêmes ; la vérité dissimulée dans la colère ou la douleur au moment de leur séparation, apparaît peu à peu, maintenant. Ce qui n'a pas été dit en son temps pour éviter la rupture est dit aujourd'hui. Ils découvrent les liens psychologiques profonds qui les unissaient. Mais, embarqués l'un et l'autre dans une nouvelle vie, ils ne peuvent revenir en arrière. C'est trop tôt, ou trop tard.
L'ambassade de France à Calcutta en 1930. Dans la moiteur étouffante, des voix se souviennent d'Anne-Marie Stretter, la femme de l'ambassadeur, qui repose aujourd'hui dans le cimetière anglais de la ville. C'était le temps de la mousson d'été. Au cours d'une réception, le vice-consul de France à Lahors, en disgrâce à Calcutta, avait provoqué un scandale en hurlant son amour à la face de cette femme et des convives atterrés.
Peu après, Anne-Marie Stretter - qui ne s'était jamais faite au climat de Calcutta - était partie pour les îles de l'embouchure avec un groupe d'intimes, dont le seul amour de sa vie, Michaël Richardson. Et c'est là qu'un soir, elle avait disparu après une dernière conversation, croit-on, avec le vice-consul de France à Lahors...
nomination au César de la meilleure actrice pour Delphine Seyrig---
nomination au César de la meilleure musique écrite pour un film pour Carlos d'Alessio
nomination au César du meilleur son pour Michel Vionnet
Simon a consacré sa vie à l'adoration du Seigneur et ne quitte plus sa colonne où il échappe aux tentations et aux vices du siècle. Une grande foule vient lui demander de descendre de sa colonne pour s'installer sur une autre, plus haute, plus près du ciel, offerte par une riche famille des environs. Simon accepte. Un paysan, dont les deux bras se terminent par des moignons, réclame de l'aide à Simon qui se met à prier. Aussitôt, le paysan retrouve ses deux mains. Sans s'étonner de rien, il dit à sa femme : « Allons aux champs, le travail nous attend. »
Quand il se retrouve seul, Simon voit arriver une jeune femme sautillante qui essaie de le tenter en lui dévoilant ses jambes et sa poitrine. Simon reconnaît en elle une envoyée de Satan et la chasse : elle se transforme en vieille femme édentée puis prend la fuite dans le plus simple appareil. Un pèlerin, disciple de Simon, accuse celui-ci devant les autres disciples de se livrer au péché de gourmandise en conservant dans sa musette des aliments de prix. L'accusateur n'est qu'un vil calomniateur qui bientôt se roule par terre en proie au délire, vomissant des blasphèmes.
Simon prie pour que l'âme s'échappe du corps de ce malheureux envoûté par Satan. Un berger portant dans ses bras un agneau s'adresse à Simon qui le prend pour le Seigneur. Il ne tarde pas à s'apercevoir de sa méprise : ce berger n'est autre que l'envoyée de Satan qui renouvelle ses attaques. La dernière qu'elle livrera sera victorieuse : elle arrive auprès de la colonne dans un cercueil qui court sur le sable. Puis, Simon la retrouve soudain derrière lui au sommet de sa colonne. Elle l'oblige à la suivre au « Sabbat », c'est-à-dire dans une boîte à la mode de Greenwich Village, où les danseurs se trémoussent comme des damnés.
Le ménage de Séverine et de Pierre a toutes les apparences du bonheur : ils sont mariés depuis un an, et vivent sans soucis financiers dans un intérieur d'un luxe raffiné. Mais la pure beauté de la jeune femme cache un enfer de désirs insatisfaits qui se traduisent toutes les nuits par un même cauchemar à la fois atroce et délicieux : dans un archaïque landau, son mari l'entraîne dans une promenade romantique puis la livre aux sévices et brutalités de deux valets grossiers et goguenards. La patience et la délicatesse de Pierre ne parviennent pas à la délivrer de ses obsessions. La curiosité et un besoin instinctif d'avilissement la conduisent, non sans hésitations, chez l'accueillante Madame Anaïs dont l'adresse lui a été perfidement indiquée par un ami de leur ménage, Husson. Sous le nom de Belle de Jour, elle découvre auprès de clients variés, la vulgarité bestiale, le fétichisme et tout un éventail de perversions humiliantes qui éveillent ses sens.
C'est enfin la révélation dans les bras d'un voyou, Marcel. Séverine n'est pas débarrassée des phantasmes oniriques où elle est toujours la victime couverte de boue, mais elle croît avoir trouvé une sorte d'apaisement apparent. Celui-ci est bientôt rompu par sa confrontation avec Husson, venu un jour en client chez Mme Anaïs. Consciente de sa déchéance dont elle l'accuse d'avoir été l'artisan, et masochiste jusqu'au bout, elle s'offre à lui mais il la repousse,. Cependant, Marcel a l'âme d'un caïd : il réclame l'exclusivité de sa Belle de Jour. Anaïs consent à laisser Séverine s'enfuir. Le truand amoureux a tôt fait de la relancer chez elle. Lorsqu'il comprend que c'est la présence du mari qui les sépare, il tire sur Pierre qui rentre chez lui. Il est lui-même peu après abattu par la police. Pierre n'est pas mort mais paralysé, aveugle et muet. Husson, le diabolique Husson, pour achever son oeuvre de destruction, lui révèle la double vie de celle qui le soigne. Le rêve est alors le seul refuge de Séverine.
Steve Thompson revient à Los Angeles où il revoit Anna dont le souvenir l'obsède. Après avoir été sa femme, elle est aujourd'hui la compagne de Slim Dundee. Steve propose un coup à Slim : attaquer le fourgon blindé dont il est le chauffeur.
Il y met comme condition qu'il n'y ait pas de victime. Mais l'attaque ne se passe pas comme prévu et l'un des gardes est tué. Steve est lui-même blessé et bien qu'il ait sauvé la moitié de l'argent qu'il convoyait, il est soupçonné par Pete Ramirez, un policier d'être de mèche avec les gangsters ...
Cette méditation fantaisiste et surréaliste de Luis Bunuel est impossible à résumer rationnellement car, par essence, elle s'oppose à toute raison. Il s'agit du voyage de deux clochards goguenards qui, sur la route de Saint-Jacques de Compostelle (le célèbre pèlerinage était comparé au Moyen Age à la Voie Lactée qui traverse le ciel) font toutes sortes de rencontres insolites dont la succession échappe au temps et à l'espace. Les deux hommes passeront indifféremment d'un lieu à l'autre, d'un siècle à l'autre. Un homme vêtu de noir les aborde sur la route et leur parle comme Dieu parla à Osée dans la Bible. Dans une auberge, un curé discute avec un gendarme de l'Eucharistie. A la fin de cette épineuse discussion, deux ambulanciers emmènent le prêtre, qui n'est autre qu'un échappé de l'asile psychiatrique.
Dans un restaurant « quatre étoiles », un maître d'hôtel féru de théologie réfute devant les serveurs les hérésies sur la double nature du Christ. A un moment, l'un des deux clochards pense au Christ et aussitôt nous voyons la Sainte-Famille comme la représentent les gravures saint-sulpiciennes. L'équipée picaresque des deux hommes les amène aussi à assister à une parodie de spectacle de fin d'année donné par les petites élèves d'un collège religieux. Chemin faisant, ils passent à côté de toutes les hérésies qui s'animent et revivent sous leurs yeux ; celle de Priscillien, jouée en latin, celle des manichéens, condamnés par un concile du VIe siècle. Transportés ensuite au XVIe siècle, les deux clochards assistent à un duel à l'épée entre un janséniste et un jésuite. Ils arrivent enfin à Saint-Jacques de Compostelle pour y trouver la prostituée dont leur parla, au tout début de leur périple, le prophète Osée. Et ils voient le Christ accomplir un miracle qui n'en est peut-être pas un.
Sena Ehrhardt
Live My Life (2014)
Ben Sadler est le shérif d'un coin paumé d’Amérique, perdu au milieu de prairies s’étendant à des miles à la ronde et appartenant à Virgil Renchler, le big boss du Golden Empire, ranch florissant faisant travailler près de 500 immigrants clandestins mexicains.
Un soir le contremaitre de Renchler, Ed Yates, et son second, Chet Huneker, viennent chercher Juan Martin dans un baraquement d’immigrés et l’emmènent pour le tabasser. Comme il se défend, Yates s’empare d’un manche de pioche et lui défonce le crâne. Juan Cisneros, un ranchero caché dans l’ombre, a tout vu. Juan était son ami. Il le considérait même comme son fils. Il s’enfuit, et le lendemain, il file à la police. Ben Sadler l’écoute et c’est là que les ennuis commencent...
A Brisbane, en Australie, après une violente discussion, Trott Lennard tue un bandit du nom de Brooks. Une fille, Anna, découvre le crime et favorise le départ de Trott. Il s'embarque sur un bateau, le Portland, car le capitaine a besoin d'un homme qui n'ait plus rien à perdre. En réalité, le bateau fait de la contrebande d'armes et Trott doit passer pour le capitaine. Au cours du voyage, Trott aperçoit une île qui passe pour un paradis : le Récif de Corail.
Cette image le hante. Mais le bateau revient à Brisbane. Redoutant le policier Abboy, Trott s'enfonce dans la campagne et aperçoit une cabane où vit une jeune fille, Lilan White. Une idylle s'ébauche. Puis un jour, Lilan va à la ville et attrape la typhoïde qui sévit en épidémie. Elle manque mourir. Trott apprend alors que Lilan est en réalité Mary Moove et qu'elle a tué. Abboy, qui s'est aperçu des sentiments de Trott et de Mary, le laissera partir pour le Récif de Corail où ils espèrent refaire leurs vies.
Un homme dont la fille a été tuée dans le cambriolage d'une bijouterie décide de faire justice lui-même. Il se met a la recherche de l'assassin et affronte la pègre...
La petite Camille, fille de la riche famille Finzi, vient d'être enlevée par une bande de malfrats. A leur tête, le redoutable Brescianelli, recherché depuis de nombreuses années par la police italienne. Afin de retrouver le gang, l'inspecteur Sarti n'a d'autre choix que de faire appel à Sergio Marazzi, gangster notoire, connu dans le milieu sous le pseudonyme de la «poubelle».
L'improbable duo se lance sur la piste des kidnappeurs et Marazzi fait jouer toutes ses relations pour retrouver une piste fiable. Les deux hommes se retrouvent bientôt associés à la bande du «Calabrais» qui leur fournit de précieux renseignements. Mais le temps passe et la vie de Camille ne tient qu'à un fil...
Dans une petite ville de province espagnole, Tristana, jeune orpheline de 18 ans, vit chez son tuteur Don Lope, dans une vieille demeure délabrée, mais autrefois luxueuse. Don Lope, d'un âge déjà mûr, a dilapidé sa fortune en plaisirs. Extrêmement pointilleux sur les questions d'honneur, il est en même temps très tolérant envers lui-même. Il est fier de n'avoir jamais travaillé et d'avoir satisfait tous ses caprices. Il séduit sa pupille sans la moindre difficulté car celle-ci est encore très innocente. Il a convaincu la jeune fille que le mariage détruit l'amour et que seule la liberté est désirable. Mais Tristana suit les préceptes de son protecteur d'une manière qui ne convient guère à ce dernier. Elle a rencontré, lors de l'une de ses sorties avec la bonne, un jeune peintre italien, Horatio. Immédiatement, c'est le grand amour.
Fidèle aux préceptes de son tuteur, elle refuse le mariage qu'Horatio lui propose. Elle part avec lui en Italie. Les années ont passé. Tristana revient très malade, Horatio fait part à Don Lope du désir de la jeune femme de revenir dans sa maison. Don Lope y consent. Tristana doit se faire amputer d'une jambe. Horatio, sentant son amour pour la jeune femme faiblir et se transformer, s'éclipse définitivement de sa vie. Tristana devient la proie d'obsessions et de rêveries érotiques qu'elle compense par une bigoterie qui exaspère l'anticléricalisme de Don Lope. Elle exige que celui-ci l'épouse. De plus en plus décrépit, Don Lope se complaît dans la fréquentation des prêtres et de la police qu'il méprisait jusque-là. Le couple mène ainsi une vie monotone et hypocrite. Un jour, Don Lope a une attaque. Tristana, poussée par ses démons intérieurs, n'appellera pas le médecin...
A chaque fois que M. et Mme Sénéchal, M. et Mme Thévenot, la jeune soeur de celle-ci et l'ambassadeur d'une république d'Amérique Latine, tous prospères trafiquants d'héroïne, veulent se réunir pour dîner, un incident fâcheux intervient qui contrarie leur projet. Un jour, ils constatent que, près de la salle à manger de l'auberge où ils se trouvent, le patron est étendu sur son lit de mort. Une autre fois, ils sont dérangés par un corps d'armée venu faire des exercices de nuit à quelques mètres de leur maison. Un après-midi, alors que les femmes se sont réunies dans un salon de thé, elles sont interrompues par un lieutenant venu leur raconter son enfance malheureuse... A l'issue de quelques-unes de ces soirées, l'un ou l'autre est la proie d'un cauchemar souvent effrayant... Inlassablement, ils se rendent à chaque dîner mais n'arrivent jamais à les terminer(!)
Quatre voix tentent de recomposer l'histoire du Vice-consul de Lahore et d'Anne-Marie Stretter. La bande-son est celle d'India Song tandis que les images promènent le spectateur dans les pièces vides et le jardin d'un palais en ruine.
Assise dans une villa luxueuse mais vide qu'elle s'apprête à louer, Vera Baxter revoit toute son existence et les quelques heures passées récemment en compagnie d'un homme, un inconnu, avec lequel elle a couché contre un million versé à Jean, son mari. C'est Jean qui avait provoqué cette aventure et elle l'avait acceptée parce qu'il le demandait. Il en avait eu brusquement assez de sa fidélité à elle, lui ne l'étant plus depuis longtemps.
Aussi avait-il prétexté cette rencontre pour mesurer l'étendue de leur amour mais aussi pour susciter une douleur en lui qui l'attache davantage et, surtout, pour que Vera revienne de cette expérience chargée d'un désir nouveau. Vera s'interroge à mesure que ses souvenirs se font plus précis: les enfants, l'argent, le travail, le couple, Jean. Une amie puis une inconnue servent de révélateur. Vera comprend mieux ce qui lui est arrivé depuis dix-huit ans mais elle ne réagit pas et sa réflexion va s'arrêter quand la vie quotidienne reprendra ses droits.
Cleve Marshall adjoint au procureur général noie dans l’alcool ses déboires conjugaux dans un bureau de police de Los Angeles dans l’attente de son ami, l’inspecteur Scott. Il y rencontre une étrange femme, portant autour du cou une écharpe pailletée, Thelma Jordon. La jeune femme, le prenant pour un officier de police, lui signale des tentatives de cambriolages chez sa vieille tante fortunée. Marshall fini par emmener Thelma au restaurant et succombe à son charme. Elle est séparée de son mari Tony Laredo, truand notoire, et après un passé tumultueux s’est réfugiée chez sa tante. Les deux amants se rencontrent en cachette quand un soir la femme téléphone à Marshall que sa tante vient d’être assassinée.
Aveuglé par son amour et sachant qu’étant héritière de la victime la jeune femme sera la suspecte numéro un, il aide Thelma à effacer tout ce qui pourrait la compromettre. Malgré tout elle est arrêtée et Marshall se retrouve chargé de requérir contre elle. Suite à des manigances et des maladresses de Marshall, Thelma est acquittée. Elle avoue alors à son amant qu’elle a bien tué sa tante. Quand elle rentre dans la luxueuse demeure qu’elle a héritée, Tony Laredo l’y attend. Il a tout deviné et l’oblige à partir avec lui. Dans la voiture, Thelma saisit l’allume-cigare et l’enfonce dans l’œil de Laredo, la voiture roule dans un ravin et l’homme meurt dans l’accident. Thelma agonise à l’hôpital après avoir déclaré son amour à Marshall.
Le capitaine Vallo, le Pirate Rouge, capture le vaisseau du baron Gruda qui contient des armes pour lutter contre les rebelles d'El Libre. A bord se trouve également une jeune danseuse, Bianca. Vallo propose à Gruda de lui livrer El Libre mais, en même temps, il songe à vendre les armes aux rebelles.
Arrivé à Salina, il apprend qu'El Libre est prisonnier et tombe amoureux de sa fille, Consuelo. Il change tous ses projets, mais est trahi par son second et livré à Gruda. Auparavant cependant, il avait réussi à libérer El Libre. Un professeur, Prudence, trouve le moyen de libérer Vallo qui intervient au moment où Gruda se proposait d'épouser Consuelo. Il capture la jeune fille qu'il épousera.