Par amitié, Xavier Maréchal consent à fournir un alibi au député Philippe Dubaye qui vient de lui avouer le meurtre d'un confrère maître-chanteur, Serrano. Pernais, policier cordial, et Morot, moins diplomate, demeurent d'autant plus sceptiques que le lendemain Dubaye est à son tour assassiné. Xav s'aperçoit qu'au centre de l'affaire se trouve un dossier compromettant que détenait Serrano et pour la possession duquel Dubaye avait trucidé son collègue...

Bien vite, pour des raisons diverses, Christiane, la veuve de Dubaye, l'avocat Lacor, qui semble faire partie d'une organisation extrémiste à laquelle appartient un mystérieux "Président", un truand tout puissant, Fondari, et le P.D.G. d'une société multinationale, Tomsky, tentent, par la douceur ou par la force, d'obtenir les précieux papiers de Xavier et de la jeune et jolie maîtresse de Dubaye, Valérie. Décidé à faire éclater le scandale, Xavier est retenu prisonnier chez Tomsky mais l'intervention de Pernais le délivre. Autour de lui, Christiane, Valérie, Lacor ont été "liquidés". Xavier ne recherche plus maintenant que l'assassin de son douteux ami, qui s'avère être l'insoupçonnable inspecteur Morot... La "pourriture" est partout; de sa fenêtre, Xavier contemple Paris qui s'endort, inconscient...

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En moins de quelques jours, Theodore Musard dit l'Auvergnat, patron d'une importante salle de jeux, se retrouve tout nu dans une cabine téléphonique tandis que son établissement saute. Et Achille, le patron des Corses, a la surprise de voir un de ses petits "clandés" incendiés. Tout ça parce qu'un malfrat du nom de Ceruti s'est mis dans la tête de venger la mort de sa soeur, Rita, péripatéticienne de métier, tuée au moment où elle faisait causette avec le commissaire Bertrand... Mais les inspecteurs Ray et Massard, policiers tout ce qu'il y a de pourri, compromis jusqu'au cou dans les trafics d'Achille, découvrent que Rita n'avait pas de frère. Alors ?...

De fait, appelé de Paris avec l'accord de l'inspecteur principal Grimaud, Stanislas Borowitz de la police des Polices vient d'entamer d'une façon fracassante le grand nettoyage de printemps en ce qui concerne le banditisme niçois. Cela entre deux étreintes avec la belle romancière Edmonde Puget-Rostand. L'arrivée impromptue de Charlotte, fille délurée de Borowitz, manque de compromettre ses plans. D'autant que la belle enfant se fait enlever en plein Nice. Convaincu que Grimaud ne cèdera pas aux exigences des bandits, Borowitz décide d'agir seul. Il extrait de sa cellule Achille le Corse qu'il avait arrêté en l'accusant du meurtre de l'inspecteur Ray... Alors qu'il s'apprête à lui faire passer un mauvais quart d'heure, il s'aperçoit que c'est l'Auvergnat qui, en fait, a enlevé Charlotte. Avec la complicité de Massard. Lorsqu'après avoir tué son complice, Massard ramène Charlotte à Borowitz, ce dernier livre sans aucun remords la brebis galeuse à la police...

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El Greco
224 jpg | 729 Mo

Le taciturne Julien Picard est envoyé à l'île Maurice par le P.D.G. Stumpf Bachelier afin d'y négocier un important contrat avec l'inventeur de la bouillabaisse créole. Dans l'avion, Picard fait la connaissance de l'enjoué Henri Berger qui vient de gagner un voyage en remportant le premier prix d'un concours, et de Marie-Louise, spécialiste des manifestations parapsychologiques. A peine débarqué, chacun vaque à ses occupations avant de se retrouver le soir. C'est ainsi qu'en pleine nuit, Picard et Berger urinent contre un totem après avoir abusé d'alcool. Dès lors ils sont victimes de phénomènes étranges qui leur perturbent considérablement l'existence et qui finissent même par gâcher leur séjour. Picard échoue dans sa mission et Berger décide d'écourter son voyage. De retour à Paris, les deux hommes continuent d'être dérangés. Grâce aux conseils de Marie-Louise, ils disciplinent pourtant leurs mystérieux pouvoirs et, le pardon des dieux aidant, ils peuvent même s'en servir à des fins personnelles. Picard parvient ainsi à hypnotiser Stumpf Bachelier et à obtenir de lui une rapide promotion avant de dédicacer avec Berger le livre qui relate leurs aventures.

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Amateur d'oeuvres d'art (celles que possèdent les autres), Alexandre Dupré est un aigrefin de luxe et, lorsqu'il est libéré de prison pour bonne conduite, il s'emploie sans tarder à escroquer des milliardaires. D'abord seul, puis en association avec Sophie, une femme de son genre. Mais leur collaboration est de courte durée et Alexandre part pour Venise. Dans l'avion, pour rendre service à un passager, il accepte de se charger d'une mallette, en grand seigneur. Cependant, quand l'homme est tué à l'aéroport, Alexandre s'inquiète un peu. A juste titre! Et en effet, dès son arrivée à l'hôtel, il est assailli de coups de téléphone et il n'a pas même le temps de s'intéresser à Achille et à Gina, qu'il avait convoqués là pour duper des amateurs d'art japonais, car, de toute part, on exige la mallette. Flairant un gros coup, Alexandre décide de vendre ce qu'il détient tout en ignorant ce dont il s'agit.

C'est alors que l'affaire se complique, car deux groupes rivaux convoitent la valise: des ressortissants arabes dirigés par Kamal et Fahrad; le contre-espionnage français emmené par Donadieu. Arrêté par les uns, défendu par les autres (et réciproquement), sans que quiconque obtienne ce qu'il cherche, Alexandre apprend par Donadieu qu'il s'agit de microfilms concernant un carburant révolutionnaire, et il comprend peu après qu'ils ne peuvent se trouver que dans le briquet oublié chez Kamal. Parvenu à récupérer l'objet tant désiré, il tente de mener de front ses escroqueries et la vente des microfilms au plus offrant. Il est pourtant contraint de fuir les hommes de Fahrad et il ne doit son salut qu'à l'intervention de Donadieu. Mais l'aventure ne s'arrête pas là et, après une longue poursuite, Alexandre se retrouve dans une entreprise de fabrication industrielle de pain, obligé de jeter le briquet dans la pâte. C'est ainsi qu'en bout de chaîne, le briquet se retrouve quelque part dans un pain. Alexandre vole un camion qu'il mène à l'Elysée afin de restituer les microfilms à la France.

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Est-ce bien raisonnable?

Est-ce bien raisonnable?
1981 - 1hre 50
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A Paris, au palais de justice où le truand Gérard Louvier doit être entendu, un complice a dissimulé un revolver sous un banc... Louvier fait irruption dans le bureau du juge d'instruction l'arme au poing. Il lui «emprunte» ses vêtements et tente une sortie mais, vu la présence des gendarmes dans le corridor, il ouvre la porte du premier bureau pour s'y réfugier.

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Le commandant Josselin Beaumont, agent des services spéciaux français, a été chargé par ses supérieurs d'exécuter le Colonel Président à vie Njala, au nom de la raison d'Etat. Mais à peine arrivé au Malawy, Joss a été dénoncé aux autorités, arrêté et condamné aux travaux forcés. Deux ans ont passé. Joss a su résister aux brimades et aux mauvais traitements. Un jour, saisissant sa chance, il parvient à s'enfuir puis à regagner Paris, fermement décidé à régler ses comptes.

Apprenant la nouvelle de son retour, le colonel Martin, son supérieur, réunit tous ses subordonnés. le capitaine Valeras et son adjointe Alice, le commissaire Rosen et l'inspecteur Farge, et les charge d'éliminer Joss coûte que coûte, avant que l'irréparable soit commis. Joss vient, en effet, de lui faire savoir qu'il remplira son contrat, lors de la visite officielle en France du Président Njala. Un important dispositif de sécurité est ainsi mis en place, mais Joss échappe à toutes les recherches.

Il revoit pourtant sa femme, Jeanne, puis contacte la call-girl, Doris, mise à la disposition de Njala pendant son séjour! Déjouant le traquenard tendu par son ex-ami Valeras, Joss se rend chez Alice, son ancienne maîtresse, et obtient d'elle de précieux renseignements, avant d'affronter Rosen au cours d'un duel dont il sort vainqueur. Prenant alors Farge en otage, Joss se fait conduire sans encombre à la résidence de Njala. Sur place, Martin tente en vain de le raisonner, mais Farge tue par erreur Njala. Affolé, Martin entre en liaison avec le Ministre pour le sommer de prendre ses responsabilités. Joss, qui s'éloigne tranquillement devant un important service d'ordre, est ainsi abattu.

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IAN
4 albums | JPG | 71,2 Mo

Dans un café à Paris, Alice retrouve ses deux meilleures amies, Cynthia et Solange (dite Losange). Cynthia baigne dans le bonheur: elle va se marier le lendemain. Solange nage dans le malheur: son grand amour du moment vient de rompre. Philippe, le mari d'Alice, vient les rejoindre. Et ils retrouvent leur fils Simon avant de repartir, l'un vers Nairobi aux commandes de son Boeing, l'autre à Trouville où elle passe la moitié de la semaine: à Paris, elle est l'assistante médicale d'un chirurgien dépressif, sur la côte normande, elle travaille, comme Cynthia, dans un institut de thalassothérapie dirigé par la redoutable Mme Le Boucau. En dehors de cet emploi complexe, sa vie paraît limpide... Mais voilà qu'à Trouville elle entre dans un appartement où l'accueille un autre homme. Deux enfants lui font fête. Tous quatre assistent au mariage de Cynthia. Car Alice, en fait, a deux ménages. Dix ans auparavant, elle a épousé Philippe, qu'elle aimait et dont elle attendait un enfant.

Puis, étouffée par la famille de son mari, pied-noir, elle a fui, abandonnant le père et l'enfant. Quelques années plus tard, après avoir trouvé du (des) travail (travaux), elle a rencontré Vincent, un enseignant, amoureux mais hostile au mariage. Ils ont eu deux enfants, Jean et Pauline. Mais, un jour, par hasard, elle a retrouvé Philippe et Simon. Philippe l'aimait toujours. Elle aussi. Et puis, rejoindre ce fils qu'elle s'était presque reprochée d'avoir abandonné... Elle est donc retombée dans leurs bras, sans leur dire "à propos des autres". Mais elle n'a pas renoncé non plus à ces autres qu'elle aime aussi. Elle vit ainsi, dans le mensonge acrobatique, depuis un an et demi. En se doutant que cela finira un jour. Et cela finit. La rencontre entre Philippe et Vincent a lieu le jour même où celui-ci propose le mariage à Alice. Celle-ci pourra-t-elle et voudra-t-elle trancher?

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C'est un incorrigible coureur de femmes. Jamais en peine de prétexte pour s'échapper de chez lui. Pourtant sa femme, Sophie, n'est pas totalement dupe. Ainsi, lorsqu'à la suite d'une grève dans le trafic aérien, elle rentre chez elle plus tôt que prévu, ne se fait-elle aucune illusion sur ce qui allait se passer entre Stéphane et la jeune personne qui se trouve avec lui. C'est alors que Stéphane balbutiant lui annonce que Julie est sa fille d'un premier mariage. Julie se montre éberluée mais joue le jeu. Et Sophie aussi. Après tout... Julie couche donc chez Sophie et Stéphane, celui-ci s'efforçant de ne jamais laisser les deux femmes ensemble.

Mais le lendemain, alors que Stéphane est avec William Rousseau, un représentant du gouvernement qui peut faire avoir à son entreprise un contrat fabuleux, Sophie lui fausse compagnie avec Julie qu'elle oblige à rester pour l'anniversaire de son soi-disant père. Après bien des avatars, Stéphane rejoint sa somptueuse villa à Saint-Paul de Vence. Rousseau est là aussi, amené par la secrétaire, Mme Fleury, découvrant avec stupeur l'incroyable richesse de Stéphane. Arrive alors Marlène, la mère de Julie, à qui celle-ci avait téléphoné pour qu'elle ne s'inquiète pas de son absence. L'embarras de Stéphane est à son comble; il a bien du mal à faire jouer à Marlène le rôle de son ancienne femme. Le lendemain, Sophie confie à Julie qu'elle n'a jamais été dupe: elle veut simplement donner une leçon à Stéphane. Celle-ci sera complète, puisque, jaloux des sourires que Rousseau fait à Julie, Stéphane va agresser le représentant du gouvernement, ce qui lui vaut quelques ennuis supplémentaires.

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"La Cage aux folles" reste le réputé cabaret des nuits tropéziennes. Si les revues travesties brillent encore de tous leurs feux, la situation financière ne manque pas d'inquiéter son gestionnaire, Renato. D'autant que sa masculine compagne Albin Mougeotte - Zaza Napoli pour les intimes - vit toujours sur son nuage et ne veut pas être ennuyée par les problèmes d'intendance: la prochaine revue, dans laquelle Zaza joue le rôle d'une abeille, est bien plus importante! Ce n'est pas sans fébrilité que Renato apprend un jour qu'Albin est l'héritier d'une vieille tante écossaise.

Et voici l'heureux bénéficiaire, en costume sombre avec chapeau melon et parapluie, partant en Ecosse. Certes, Albin éprouve bien du mal à cacher sa véritable nature (surtout devant les CRS de l'aéroport!) mais il arrive à bon port, découvrant son colossal héritage. Tout lui revient à une condition: dans les dix-huit mois, il doit se marier et avoir un enfant, faute de quoi l'ensemble ira à un proche cousin. Le ciel lui tombe sur la tête, et Albin s'enfuit en courant sous l'oeil goguenard du cousin. De retour à St-Tropez, Zaza explique à son compagnon qu'il s'agit d'une erreur de nom!

Mais Renato soupçonne une embrouille et, tandis qu'Albin répète son rôle d'abeille, il fouille sa chambre et découvre, sur un document, le pot aux roses! Qu'à cela ne tienne, il y a sûrement moyen d'arranger l'affaire! Il suffit de trouver quelqu'un! Le hasard leur fait connaître une charmante jeune fille qui offre la particularité d'être désespérée (son ami vient de la quitter) et... enceinte. Simple comme bonjour... sauf que le jour de la première de la nouvelle revue, la promise rencontre le fameux cousin (jeune, beau...), venu attendre patiemment la fin du délai fatidique. Coup de foudre sous l'oeil inquiet de Renato. Alors, mariage ou pas mariage? Albin, mélangeant un peu les rôles, ne pense qu'à sa robe! Le mieux ne serait-il pas un mariage de la jeunesse et un partage de l'héritage?

 

Gérard Floque, publicitaire à la mode, se retrouve sur le pavé à cause d'un spot trop mode; sa femme le trompe avec un présentateur védette de la télé; une de ses filles fait du trafic de drogue au lycée et atterrit au poste où il va désormais régulièrement faire des apparitions, ce qui lui vaut l'"amitié" compatissante et ironique du commissaire Lefront. Il en préférerait d'autres, d'amitiés, Gérard Floque: celle de son copain de patron, par exemple, qui le laisse tomber: 68 c'est bien loin et le fric ma foi... Floque se tourne alors vers une ancienne collègue, Martine, jeune femme "libérée" et très à la page, qu'il rejoint dans l'appartement qu'elle partage avec une flamboyante punk qui prend d'abord mal l'arrivée de ce "mâle". Mais elle s'amadoue et c'est Martine qui pique sa crise avant que la réconciliation caline n'intervienne au lit où ses deux fillettes vont bientôt souhaiter le bonjour à papa.

L'amant de sa femme, à qui il a magistralement arrangé le nez lors d'un cocktail d'inauguration, décide d'aider Gérard et le présente à des hauts-couturiers. Et, stupéfaction, Floque, du jour au lendemain, devient célèbre. Sa douce moitié le regarde à nouveau tendrement à qui il promet de passer illico une semaine à Venise. Pour ses deux copines, ce sera Marrakech, la même semaine... C'est simple, on se l'arrache. Alors il décide de tout laisser tomber et de partir seul dans la villa avec piscine que ses employeurs lui proposent. Il a à peine le temps de languissamment s'allonger sur un matelas pneumatique géant posé sur la calme eau bleue, que tout son petit monde se met à débarquer sous l'oeil médusé du maître d'hôtel de céans. Et c'est Mammy, sa pétulante psychanalyste de belle-mère, qui ouvre évidemment le bal, ne lâchant même pas le pauvre Gérard lorsqu'il tente une escapade avec ses filles sur la plage la plus proche.

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En l'an de grâce 1896, par une nuit d'orage, dans sa ferme-auberge de la Burlière, toute la famille Monge est assassinée à l'exception du nouveau-né Séraphin. Après la guerre de 14-18, il revient au pays et y travaille comme cantonnier. Il découvre alors, lentement et par bribes, sa propre histoire; le village le craint, car "il porte la mort". Seules Marie Dormeur et Rose Pujol, les deux jeunes filles du village, lui font des avances. Mais, de plus en plus obsédé par son passé et l'horreur des crimes, il décide de détruire La Burlière, tandis que Zorme, l'homme aux maléfices, le surveille et l'adjure de partir. Il trouve par hasard une cassette contenant des pièces d'or et les reconnaissances de dettes envers son père des deux riches commerçants Pujol et Dormeur et d'un "châtelain" parvenu, Dupin, dont le fils Patrice, une gueule cassée, est devenu son ami. Il décide de venger la mort des siens et, pour épier son père, noue une liaison avec Charmaine, la soeur de Patrice; mais il est devancé par un inconnu: Dupin, puis Pujol, enfin Charmaine sont tués. Tandis que Rose et Patrice découvrent l'amour, Marie tombe mystérieusement malade. Pour sauver sa fille, Dupin menace Zorme, qu'il soupçonne de l'envoûter et le tue, alors que Séraphin connaît enfin la vérité, que tous lui ont cachée.

• Nomination au prix du meilleur film lors du Mystfest 1988.
• Nomination au César du meilleur espoir féminin pour Ingrid Held en 1989.

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Depuis le suicide de sa femme, Jacques Loursat, avocat déchu, vit avec sa fille, Isabelle et sa vieille servante Fine. Alcoolique, il habite le premier étage de sa maison. Sa fille, avec qui il entretient depuis le drame des rapports très distants, occupe secrètement le deuxième étage. Un soir, alerté par un coup de feu, il y découvre un jeune homme, Joël, mort assassiné. Le début de l'enquête révèle qu'Isabelle fait partie d'une bande de jeunes de la haute bourgeoisie qui se réunissent la nuit, au second étage de la maison de Loursat qui, toujours saoul, ne se rend compte de rien. Rapidement, Manu, un simple vendeur, petit ami d'Isabelle, est accusé d'avoir tué Joël par jalousie.

Mais toute la bande semble avoir quelque chose à se reprocher. Loursat découvre bientôt qu'ils sont mêlés à une histoire de drogue. La victime était un petit dealer dont la drogue était fournie par le patron de la boîte de nuit à la mode où tous se retrouvaient. Voulant s'installer à son propre compte, il décida de faire appel à ses nouveaux amis pour financer sa propre marchandise. Au procès, Loursat, devenu l'avocat de Manu, fait éclater la vérité. C'est son propre neveu, toxicomane en manque, qui, convoitant la marchandise que gardait précieusement Joël, a commis le crime.

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Stefan, qui a appartenu naguère aux services secrets et qui aspire à une vie tranquille à l'ombre des corons, voit réapparaitre Milan, un ancien collègue. Il va falloir assumer dans le Limbourg, puis à Amsterdam, une ténébreuse affaire de documents qui intéressent aussi Lenzi, son ancien chef, maintenant à son compte. Une femme aux yeux troublants, Edith, se trouve également sur la route. Stefan, lancé malgré lui à corps perdu dans la bagarre, aura le dessus. Il peut ainsi retrouver Denise, son épouse chérie et ses chers puits de mines.

Quel déclin pour le château de la Comtesse: Monsieur Luc l'a transformé, sans grand succès, en chambre d'hôtes, après avoir tranquillement dépouillé les châtelains! Car c'est un escroc, M. Luc, que son neveu Franck vient relancer au château pour qu'il restitue les 500 millions de centimes qu'il a subtilisés à un chef de gang. Pendant ce temps, au village voisin de Mussy sur Ploute, le boulanger Fernand remplit sa grille de loto chez son ami Dédé, le cafetier. Toujours de même: 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7! Miracle: il gagne. 5 milliards "anciens". Il va enfin faire du club de football de Mussy une grande équipe. Mais les nouvelles vont vite: M. Luc va s'occuper de Fernand, l'attirer au château. Là, sous l'égide de M. Luc et de Franck, lui aussi débiteur de 300 "bâtons", comtesse, vicomte, domestiques vont tenter d'extorquer à Fernand le billet gagnant. Flatteries, repas très arrosé ne suffisent pas: M. Luc va le séquestrer, neutraliser (elle ne demande pas mieux!) sa fille Alice, lui faire peur et même lui faire croire qu'il est Jeanne d'Arc et va être brûlé à la suite d'un repas et procès pseudo-historiques! En vain: Fernand avait confié le billet à son banquier. M. Luc le relâche, Fernand retrouve Dédé. Et, peu rancunier, il achète le château en y laissant comtesse et vicomte, et rembourse même les "dettes" de ses tourmenteurs. M. Luc et Franck vont pouvoir tenter de nouvelles escroqueries.

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Les forêts d'Opale
6 albums | jpg | 221,8 Mo

Instants de la vie dans la grouillante ville de Naples où Vittorio De Sica passa ses premières années. L'Or de Naples est composé de six épisodes inspirés des truculentes nouvelles de Giuseppe Marotta : Un clown squatté et exploité par un truand (Le Caïd), une vendeuse de pizza plutôt légère (Sofia) qui perd la bague que son mari lui a offerte (Pizza à crédit), les funérailles d’un enfant (Un enfant est mort), le comte Prospero B. invétéré joueur appauvri (Les Joueurs), l’improbable mariage de Teresa, une prostituée (Thérèse), et les exploits du « professeur » Ersilio Micci, vendeur prudent (Le Professeur).

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Un jeune journaliste, Alan Forster, interviewant Edgar Poe, fait preuve de scepticisme quant à la véracité de ses histoires. Un témoin de l'entretien, lord Thomas Blackwood, propose alors un pari au jeune homme : passer seul la nuit du 1er novembre dans son château abandonné, dont personne n'est ressorti vivant. Forster relève le pari. Edgar Poe et lord Blackwood déposent le journaliste à la grille de l'antique demeure, promettant de revenir au matin le rechercher. Très sûr de lui, le jeune homme pénètre dans ce royaume de la poussière et des toiles d'araignées où de sournois courants d'air font claquer les portes qui grincent et éteindre les bougies.

Il ne sait plus s'il rêve ou s'il s'est éveillé lorsqu'il rencontre deux jeunes femmes, Elisabeth et Julia, dont la première, le conduisant à sa chambre, s'offre aussitôt à lui. Il assiste ensuite horrifié à des meurtres successifs : les circonstances de la mort de ces personnages qu'il croit vivants mais qui ne reprennent les apparences de la vie qu'en cette nuit du Jour des Morts. Autrefois, Elisabeth, en l'absence de son mari, s'est abandonnée à des amours ancillaires. Son amant jaloux a étranglé le mari de retour ; Julia a tué l'amant et Elisabeth a tué Julia pour se défendre de son amour pervers.

Un autre énigmatique personnage apparaît, bien vivant, croit-il, à Forster, mais ce docteur Carmus se révèle aussi mort que les autres. Forster ne sait plus où il en est, et le spectateur non plus. Un couple de jeunes mariés, les derniers à avoir fait le pari de lord Blackwood, ravivent eux aussi leur mort, si l'on peut dire, sous les yeux de Forster de plus en plus terrifié, et tous ces fantômes se retournent contre lui, acculé dans la crypte du château, prétendant s'abreuver de son sang. Elisabeth le fait échapper et il gagne, en titubant à travers les tombes de tous ceux qu'il vient de rencontrer, la grille du parc. En se refermant sur lui, celle-ci lui rompt le cou et c'est bien mort que le retrouvera au matin lord Blackwood qui a, encore une fois, gagné son pari.

• Présentation du film par Gerard Lenne

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Julien est un jeune Luxembourgeois bloqué à Paris durant la première guerre mondiale. Il exerce la fonction de critique musical dans un journal, ayant pris la suite du feuilleton rédigé avant la guerre par son ami Jacques, devenu aviateur. On sent que Julien éprouve une honte secrète à ne s'être pas engagé comme l'a fait Jacques, mais en même temps, par une sorte de dandysme intellectuel, Julien croit trouver dans ce non-engagement une façon d'exprimer son pacifisme inné. Jacques a fixé un rendez-vous à Julien dans sa villa de La Fougeraie et ce dernier, bien qu'ayant entendu parler d'une offensive prochaine, décide de se rendre le jour dit et à l'heure dite dans la ville.

Là, une jeune femme silencieuse et dévouée, dont on suppose qu'elle est la servante - maîtresse de Jacques, reçoit Julien, le fait patienter, lui sert à dîner et se met toute entière à son service. Attendant des heures, Julien se remémore son amitié pour Jacques, leur rivalité en face de la jeune Odile qu'ils aimaient tous les deux mais qui n'avait jamais causé de brouille entre eux, tant leur camaraderie était solide. Jacques ne vient toujours pas. La jeune servante se donne à Julien, peut-être selon le voeu secret de Jacques. Et Julien quitte, avec une tristesse et un mélange complexe d'émotions, la villa de La Fougeraie.

• Prix Louis-Delluc 1971

• Bande annonce
• Entretien avec Anna Karina
• Sur le tournage

• La musique
• La peinture
• Le cinéma
• Rendez vous avec André Delvaux

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